Dans un état végétatif depuis sa surdose survenue dans un appartement de la rue Albert-Guénette à Saint-Jérôme, le 4 septembre dernier, Alyssa Goudreau est décédée le 9 janvier 2021. Sa consommation des nouveaux «bonbons» qui contiennent de la méthamphétamine et du Xanax auront finalement eu raison d’elle. Voyant son état se détériorer après une série de pneumonies, sa mère a accepté d’alléger ses souffrances. « Avec tout l’amour que j’ai pour elle, j’ai décidé de la laisser partir », raconte-t-elle, des sanglots dans la voix.
Le 4 septembre vers 8 heures, les ambulanciers ont trouvé Alyssa Goudreau en arrêt cardio respiratoire. Ils ont tenté les manœuvres de réanimation pendant 45 minutes, mais le dommage était déjà fait. La mère dévastée croit que son aînée aurait peut-être survécu si le 911 avait été appelé plus tôt.
Alyssa Goudreau reposait aux soins intensifs de l’hôpital de Saint-Jérôme depuis. Elle s’était réveillée de son coma à la fin septembre. Son respirateur et sa dialyse avaient alors pu être arrêtés mais elle reposait toujours dans un état végétatif.
Sa mère n’a jamais cessé d’espérer que sa fille retrouve son sourire et sa générosité d’avant, dont elle était si fière. Généreuse et toujours souriante, Alyssa avait terminé ses études et travaillait comme serveuse et réceptionniste.
La décision finale
Le médecin a dit à la mère qu’elle ne pourrait plus marcher, parler ou à manger seule. Alyssa a contracté une autre pneumonie au début de l’année. La surdose a endommagé son système cognitif et ses réflexes d’avaler ou de tousser n’étaient plus là. Le médecin lui prédisait 2 mois.
Les trois derniers jours ont été horribles. On pouvait l’entendre crier et pleurer de douleur par le trou partiellement rebouché laissé par la trachéotomie. Devant ces faits, sa mère a accepté d’alléger ses souffrances le samedi 9 janvier 2021. S’aurait été inhumain de la laisser comme ça. C’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre de ma vie.
« Avec tout l’amour que j’ai pour elle, j’ai décidé de la laisser partir », raconte-t-elle , des sanglots dans la voix.
« C’était mon trésor, maintenant, c’est mon ange. »
Voici d’ailleurs le message qu’elle a diffusé sur Facebook:
Mme Goudreau veut conscientiser les jeunes au danger de la nouvelle drogue à l’apparence de bonbons colorés afin de donner un sens à sa mort.
Vous pouvez consulter son avis de décès sur le site Le Nécrologue.