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Une pilule pour guérir le cancer?

par Marco Roy
pilule-cancer
Luc Berthiaume, biologiste cellulaire

En 2012, le cancer a causé la mort de 8,8 millions de personnes sur la planète. Le cancer est la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme. Depuis de nombreuses années, des milliers de dollars sont investis en recherche afin de trouver la pilule pour guérir le cancer et ainsi trouver le moyen de venir à bout de cette maladie. Le chercheur Luc Berthiaume, biologiste cellulaire à l’Université de l’Alberta, semble être sur une piste prometteuse.

Au printemps prochain, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) sera l’hôte d’un essai clinique des plus particuliers. Des patients testeront une pilule expérimentale contre le cancer. Un médicament pris oralement une fois par jour, dans le confort de son domicile. Le comprimé en question porte le nom de code PCLX-001. Les cellules cancéreuses ont une faiblesse : elles brisent un des moteurs cellulaires qui les composent et n’en gardent qu’un. Cette faiblesse est le cœur de l’action du nouveau médicament. 

Des résultats encourageants

Après des essais sur la souris, les essais cliniques ont commencé chez l’humain. Des résultats très significatifs dans le traitement des cancers du sang auraient été obtenus. Des tumeurs auraient d’ailleurs été éliminées en quelques jours seulement. Les recherches seraient aussi très prometteuses dans les cas des cancers des poumons, du sein et aussi du côlon.  Contrairement à d’autres traitements comme la chimiothérapie, ce médicament n’attaque pas les bonnes cellules du corps – une avancée qui pourrait révolutionner la médecine.

Soixante patients répartis entre Vancouver, Edmonton et Toronto ont d’ailleurs débuté le traitement au cours des derniers mois. Au printemps prochain, Montréal deviendra le quatrième lieu d’essais. Cette étude très prometteuse sera lancée auprès de patients volontaires qui seront choisis selon des critères précis.

Les résultats des études pourraient être connus d’ici aussi peu que deux ans dans le cas des gens atteints de lymphomes et de cancer du sang.

Vous pouvez en apprendre plus en lisant cet article écrit par Radio-Canada